Les mendiants de l'emploi

Liberté, Egalité, Fraternité !!! On peut vraiment s'interroger.

Le 27 avril 1969, le Général De Gaulle avait déjà voulu le réformer en profondeur.

A l'heure où le pouvoir d'achat diminue sans cesse, où les ouvriers se privent de tout pour pouvoir VIVRE, où des personnes meurent dans la rue car elles ont tout perdu, où l'on fait la réforme des retraites car il n'y a plus d'argent dans les caisses, où la France compte plus de 10 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, plus de 5 millions de demandeurs d'emploi, les SUPERS PRIVILEGES des Sénateurs et des employés du Sénat nous prouvent, si besoin en était, qu'une partie de la population n'est pas concernée.

 

On compte 342 Sénateurs.

Leurs indemnités mensuelles sont de 7.100 euros bruts par mois. Une indemnité de 6.240 euros bruts par mois leur est versée pour couvrir leurs frais de mandat ( voitures, loyers, frais de réception, habillement...). 7548 euros sont mis à leur disposition pour rémunérer leurs collaborateurs ( famille, copains, copains des copains...). Ils touchent une prime informatique de 1.000 euros par mois. Ils ont un accès gratuit à la SNCF en 1ère classe. Ils ont droit à des taux hyper réduits pour l'achat d'un logement. Ils peuvent cumuler leur indemnité parlementaire avec d'autres indemnités de mandat électif.

Un Sénateur peut partir en retraite au bout de six ans de mandat avec une indemnité mensuelle de 1869 euros. Cette indemnité monte à 4.000 euros pour 15 ans de mandat.

 

Quelques remarques importantes:

         - Il s'agit bien sûr de l'argent des caisses de l'Etat, NOTRE ARGENT.

         - Sur 342 sénateurs, 90 sont assidus, 120 y vont à temps partiel, 132 N'Y METTENT JAMAIS LES PIEDS  ( chiffre de août 2012  mais les proportions sont toujours identiques ).

 

Les avantages évoqués valent aussi bien pour les bosseurs que pour les rois fainéants.

 

De plus, la Cour des Comptes n'a aucun droit de regard sur les comptes du Sénat.

 

Mais, ce n'est pas fini.

 

Le Sénat compte 1.150 employés: emplois garantis à vie, 32 heures de " travail " par semaine, 11 semaines de congés par an ( payés bien sûr ), prime de nuit même pour ceux qui n'y travaillent pas.

Quelques précisions, elles aussi très importantes:

          - les agents de nettoyage, d'accueil et de lingerie ainsi que les jardiniers ( qui touchent eux-aussi la prime de nuit ) perçoivent des salaires de 3.000 euros pour débuter, puis 4000 et terminent avec 6250 euros.

           - les secrétaires de direction, 3.500, 4.500 et 7.170 euros

           - les administrateurs adjoints 4.080, 5.420 et 8.500 euros

           - les administrateurs 5.000, 7.920 et 13.330 euros.

Tous perçoivent une prime annuelle personnelle de chauffage de 4.623 euros, prime qui a augmenté de 30% en 2 ans. Bien sûr, si un couple travaille au Sénat, le montant de la prime est doublée puis que personnelle.

 

Alors, quand on demande aux français de se serrer la ceinture, pour ceux qui travaillent, de presque mourir sur le lieu de travail, pour ceux qui ne travaillent pas ou plus, de se contenter de l'aumône qu'on leur offre, et aux retraités, de mériter leur retraite en travaillant jusqu'à épuisement et de se satisfaire d'une misérable retraite, je ne peux que HURLER MA COLERE face à ces abus.

 

Déjà en 1969, le Général avait raison au moins à propos du Sénat.

 

Je vous invite à retourner sur le lien de l'article précédent pour constater que ces ABUS DES PRIVILEGES concernent tous les Politiques de tous bords.

 

Même si cela a toujours été, et sera peut-être toujours, ne soyons pas, pour reprendre une expression du Général De Gaulle, "des veaux".

 

HURLONS NOTRE COLERE ET DENONCONS ENSEMBLE CES ABUS.

 

 

Patrice



09/02/2014
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